Comment je suis devenu créateur de sites internet à Nantes.

Ecrire sur soi, s’exposer, n’est jamais un exercice évident. Je vais tout de même me risquer à vous raconter comment mon parcours de vie m’a amené à devenir créateur de sites internet écoconçus à Nantes. Vous découvrirez ce qui m’a poussé à devenir développeur web puis freelance.

1.0 Enfant de la toile d’araignée mondiale,

Aujourd’hui, cela nous paraît désormais naturel d’être en permanence accrochés à une prothèse numérique : smartphone au fond de la poche, tablette sur le canapé, ordinateur sur le bureau, console GPS dans la voiture, et une multitude d’objets connectés, au poignet, sur notre nez, dans la maison… Mais il y a 25 ans… C’était l’aventure ! Or je suis un enfant de cette aventure web 1.0. Ce fut la découverte des débuts d’internet, les débits 56k, la ligne téléphonique occupée le temps qu’une page mette 10 min à s’afficher complètement, la guerre des navigateurs qui s’engage dès 1995 quand Microsoft lance « Internet Exploreur pour conquérir ce nouveau territoire virtuel encore si peu exploré ». Les moteurs de recherche font leurs premiers pas avec la naissance emblématique de Google en septembre 1998 avant que n’apparaissent les réseaux sociaux (Facebook le 4 février 2004), mais aussi la connexion haut débit qui va contribuer à le pousser vers le Web 2.0…

2.0 Prédisposé à tisser des liens…

Pendant ces 25 ans, j’ai d’abord travaillé dans l’éducation populaire auprès de publics défavorisés. Puis j’ai œuvré dans l’éducation spécialisée auprès de jeunes souffrant de troubles psychiques. J’étais également investi dans la formation des futurs professionnels. En filigrane, je poursuivais mon engagement associatif. Et dès que je prenais des responsabilités bénévoles, je me proposais de créer un site internet pour faire connaître nos activités.

À cette époque, je m’étais également lancé en tant que photographe auteur mais ce n’était qu’une activité secondaire. C’était une manière de vivre pleinement ma passion photographique que je nourris depuis l’adolescence. J’ai photographié en argentique et j’ai appris à développer les négatifs en noir et blanc. En bon fils du digital, je suis passé au numérique. Je me suis formé au post-traitement sur ordinateur et j’ai naturellement créé mon site web pour partager mon travail. J’occupais également quelques week-ends à présenter mes réalisations sur des marchés artisanaux et des salons de créateurs. J’y vendais des tirages aux personnes touchées par ma photographie plutôt sociale et sociétale.

3.0 À la rencontre des tarentules !

Lors d’un voyage au Brésil, je suis tombé amoureux de son immensité, de ses paysages, de sa population, de sa musique, de sa gastronomie… J’étais frustré de n’être toujours que le touriste de passage qui profite des bons aspects d’un voyage de vacances. En effet, j’avais envie de partager le quotidien de la population locale. J’ai donc pris un congé sans solde et je me suis organisé une parenthèse ensoleillée pendant 2 ans pour aller vivre au Brésil.

Tant qu’à changer de vie, j’ai décidé de gagner en souplesse pour faire le grand écart. Je me définis plutôt comme un citadin qui aime les grands centres urbains. Mais je ne voulais pas partir vivre à l’étranger pour finalement reproduire le même mode de vie qu’ici mais à 10000 km de chez moi. Décision fut prise de m’installer à Boipeba, dans l’archipel de Tinharé. Boipeba est une petite île de pêcheurs qui s’ouvre peu à peu au tourisme, au sud de Salvador da Bahia. Elle se situe dans une zone naturelle protégée. Il n’y a pas de route goudronnée, pas de voiture, pas de banque, pas de distributeur de billets, la 4G seulement sur les hauteurs de l’île…

Je me suis mis au vert et comme je n’avais pas les moyens de vivre d’oisiveté, j’ai pris en gérance une pousada. C’est un genre de Bed & Breakfast. L’établissement se trouvait au milieu d’un terrain à la nature préservée et à 200 mètres d’une plage de sable fin bordée de palmiers projetant leur ombre dans une eau turquoise, blablabla… Vous voyez la carte postale ? En bon enfant du numérique, je me suis empressé de créer un site web vitrine pour mon offre d’hébergement touristique. J’ai tout autant usé du clic de ma souris que de celui de mon appareil photo. Mon disque dur s’est rempli de jolis clichés pixélisés, à défaut de griller beaucoup de pellicules. Je me suis même retrouvé à travailler 4 mois en tant que photographe de mode pour une agence de mannequinat à Salvador.

4.0 Spider-Man : No Way Home.

Puis vint l’heure de refermer la parenthèse ensoleillée avec son lot de questions existentielles. J’ai toujours beaucoup aimé mon travail, l’accompagnement des jeunes, mes collègues de boulot, l’approche psychanalytique qui nous orientait… Mais je sentais la fatigue me gagner peu à peu. Par respect pour les jeunes et leur famille mais aussi par respect pour mes collègues, je ne voulais pas devenir un travailleur social désincarné.

Mon expérience à l’étranger m’a aussi fait prendre conscience de la richesse de sortir de ma zone de confort et d’avoir plusieurs vies dans une vie. Je voulais élargir le champ de mes compétences professionnelles, mettre la relation éducative et thérapeutique de côté pour acquérir des savoir-faire techniques. Je souhaitais que mon travail produise des résultats immédiatement visibles… J’ai donc entamé une reconversion professionnelle financée avec Transition Pro. J’hésitais alors entre plusieurs métiers :

  • Organisateur de voyages sur-mesure spécialisé au Brésil,
  • Créateur de sites internet spécialisé en écoconception web,
  • Photographe spécialisé en macrophotographie d’araignées,
  • Copywriter spécialisé dans l’information numérique.

Trèves de plaisanteries ! Vous le savez déjà : j’ai suivi une formation de développeur web et web mobile. Puis je me suis spécialisé dans l’écoconception web pour être aligné avec mes valeurs. Enfin, j’ai lancé mon activité de créateur de sites internet écoconçus à Nantes, en freelance.